mercredi 22 mai 2013

Le commencement, le bé-dut, l'introductionne.

Premier post, et déjà le syndrome de la page blanche. Que dire ?
 
Commençons par des présentations, histoire de se sentir débarrassée. Solène, 17 ans, ravie de vous rencontrer.
Terminale L dans l'âme, petite, nerveuse et rousse.
(et là vous vous dîtes, c'est qu'elle a tout pour plaire !)
 
Revenons à la première personne, je me sentirais moins "étrangère".
Bref.
Je me sens un peu bête, car l'idée de créer ce blog me trottait dans la tête depuis déjà quelques mois, mais une fois devant le fait accompli... Le gros blanc. Le vide, le néant. Rien à dire. Ou si, peut-être. Ce qui sera intéressant / déterminant pour toute la suite de ce blog. Ce qui a déjà déterminé son titre d'ailleurs.
 
Je suis donc en terminale Littéraire, le bac est dans moins d'un mois, je suis une grosse procrastinatrice dans l'âme qui préfère ouvrir un blog plutôt que de finir de préparer son épreuve d'arts plastiques qu'elle passe dans moins de deux jours, mais...Je suis déterminée.
L'année prochaine, pour moi, ce sera l'Hypokhâgne.
 
A vrai dire, c'est un choix que j'ai déjà fait depuis bien longtemps. Depuis mon entrée en première L, les prépas littéraires me faisaient de l'œil. Allez savoir pourquoi au fond. Combien sont ceux qui m'ont demandé (et me demandent encore, d'ailleurs) : "En quoi passer deux ans à bosser nuit et jour peuvent te motiver à fond, te réjouir d'avance ?"
Je crois qu'il faut un brin de masochisme pour rentrer en prépa. Bon, pour faire plus sympa, moins "larbin bosseur qui encaisse les coups" et plus optimiste, on va dire qu'il faut être un challenger, aimer le goût du défi.
Avouez que tout de suite, ça sonne bien mieux.
 
La fac me faisait peur. C'est peut-être ça aussi. Se retrouver dans des amphithéâtres avec plusieurs centaines de personnes, avec un prof qui ne vous connaît pas, face à je-ne-sais-combien d'autres visages juste venus prendre leurs cours, ça ne me disait pas du tout. Il me manquait le petit cocon de la salle de classe, des élèves pas trop trop nombreux avec qui on peut discuter à la récré, et les profs encore un brin maternants (ou accessibles, si vous préférez). En cela, la prépa paraissait être une bien meilleure option. Et avouez que dire "je vais dans une filière d'excellence", ça a de la gueule, quand même. C'est quand même pas rien.
Bon, certes, je ne suis pas pour les schémas de soi-disant "élite de la nation" et tout le tralala (autrement je soutiendrai le mythe de la pseudo-suprématie des S -ouuuuhhhh !!-), mais les prépas ne sont pas sélectives pour rien. Je m'attends donc, fièrement, à morfler, douiller, prendre cher, souffrir, pleurer, me lamenter, me décomposer, et j'en passe.
 
Mais soîtes, je suis décidée à le faire.
L'année prochaine, j'irai en classe préparatoire littéraire.
 
 

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